#1 Minimiser les frais
First step, créer son statut, cela acte le passage à l’entrepreneuriat pour soi et pour les autres. Sur Legalstart, les packs sont très peu chers et reviennent souvent à moins de 300€.
N’hésitez pas à utiliser des outils gratuits et peu chers, le plus longtemps possible.
#2 Se lancer avec la bonne trésorerie
On devient entrepreneur.e pour être libre et heureux.se ! Il ne faut pas attendre lorsque l’on a besoin de se lancer…
Pour une activité de conseil, la trésorerie personnelle compte le plus : s’assurer de pouvoir subvenir à ses besoins sans recevoir de salaire. Il faut compter 6 mois pour se mettre en route, avant les premières rémunérations.
Les activités BtoC (ndlr : business to clients) impliquent souvent des frais d’acquisition élevés et rapides pour prendre des parts de marché et créer ses barrières à l’entrée. Alors, la trésorerie doit être calculée ainsi : coûts fixes mensuels + coûts d’acquisition x nombre de nouveaux clients à acquérir. Cela peut impliquer une couverture de trésorerie de plusieurs mois voire années. Soit, on a les ressources, soit il convient de lever des fonds auprès des banques, auprès de fonds d’investissement, en crowd-funding etc.
#3 Diversifier son portefeuille clients
La diversification offre plus de stabilité car rend moins dépendant, et donc globalement antifragile.
Les grands comptes permettent de sécuriser des ressources financières rapidement, mais ils demandent beaucoup de temps humain de conseils et de suivi. Attention donc à bien anticiper la fin d’un contrat, sinon le risque de sortir de la mission sans avoir de nouveaux prospects est grand.
Les plus petits clients sont importants, car leur gestion est plus dynamique et agile. L’accès à la gouvernance et l’impact de ses conseils est immédiat.
Les fonds d’investissement sont très intéressants à travailler car ils peuvent apporter des contrats via leur portefeuille. En ce sens, l’approche ressemble à la stratégie des grands comptes ; mais offre l’avantage de travailler avec des sociétés à l’état d’esprit start-up, souvent moins traditionnel !
#4 Écouter les signaux faibles pour anticiper les ruptures de cash :
En fonction de l’activité, le cockpit de l’entrepreneur varie. Il faut regarder de près son marché, la concurrence et ses propres indicateurs. Les appels d’air aident à cultiver sa résilience en toute circonstance.
Pour les premiers contrats, il ne faut pas être timide et oser demander des acomptes, car les grands groupes mettent jusqu’à 3 mois pour payer !
#5 Créer sa propre courbe d’apprentissage :
La vie d’entrepreneur est faite d’étapes : des phases de progression rapide, des plateaux, voire de retours en arrière… Même si cela est difficile, il faut se regarder « nu.e devant la glace » : faire le bon constat mais aussi prendre de la hauteur et mettre en perspective. Être fier.e de sa courbe d’apprentissage, et l’entretenir en se fixant ses objectifs à venir.
Il est toujours important d’avoir une vision, et il est primordial de la partager et d’obtenir l’adhésion de ses clients. Être dédié.e et motivé.e, sans prendre les feedbacks personnellement. Restez humble, être entrepreneur.e c’est aussi développer ses soft-skills !
Vous souhaitez mieux connaitre Marie ? Son témoignage est à lire ici.